La pecia au Moyen Âge était un moyen
de transmission et de diffusion du savoir par
la copie. Des étudiants copiaient les manuscrits originaux pour augmenter le nombre d’exemplaires et donc leur disponibilité. La limite entre l’original et la copie devient dès lors très floue à partir
du moment où la copie est elle-même copiée
et où leur multiplication fait qu’on ne sait plus distinguer l’exemplaire source de ses innombrables copies. Ou bien il n’y a que des originaux,
ou bien il n’y en a aucun.
La copie a la vertu de permettre d’acquérir
et de s’approprier un savoir. Lorsque l’on copie
une image, on cesse d’être un spectateur passif pour devenir actif car en faisant ressurgir l’image par sa main, on ne l’intellectualise plus seulement avec sa tête, mais aussi avec son corps. On accède ainsi à une connaissance plus incarnée de l’image.
Cette revue que j’ai appelée Fotocopias n’est constituée que de « photos » personnelles
et de « pillages » d’images ou de textes déjà existants qui m’inspirent. Chaque numéro a pour vocation de donner un aperçu visuel et théorique des thèmes qui m’intéressent pour une période donnée. La revue dans son ensemble sera donc une sorte de « work in progress » satellite
de mes autres travaux.
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